Citations de Pierre Louÿs - Pendant la Pause

C'est la pensée toute vivante qui dicte le style immortel. Dès qu'elle a trouvé ce qu'elle cherche, elle n'est plus.

Il y a deux manières d'être malheureux : ou désirer ce que l'on a pas, ou posséder ce que l'on désirait.

L'amour humain ne se distingue du rut stupide des animaux que par deux fonctions divines : la caresse et le baiser.

La confiance personnelle se fait aisément partager ; et rien n'est plus dangereux pour un supérieur que de méditer avant de répondre.

La sensualité est la condition mystérieuse, mais nécessaire et créatrice, du développement intellectuel.

Le malheur, c'est toujours la même chose. C'est un bonheur ancien qui ne veut pas recommencer.

Le plaisir touche de plus près à la douleur qu'à la gaieté.

Le poète fait comme la nature : il donne la vie à ce qui n'a pas vécu.

Les peuples heureux n'ayant point d'histoire, les peuples prospères n'ont pas de géographie.

Nous n'avons rien à nous dire, tant nous sommes près de l'un de l'autre.

On s'agite, on lutte, on espère, quand une seule chose est précieuse.

Sois amoureux sans empressement. Elle viendra d'elle-même à toi. Sache alors la prendre de force le jour où elle entend se donner.

Une phrase bien écrite est celle dont on ne saurait enlever une syllabe sans fausser la mesure de la phrase.