Citations de Claude Aveline - Pendant la Pause

Comme l'amour, comme la mort, la vérité a besoin des voiles du mensonge.

Etre philosophe, cela consiste à exprimer en formules lapidaires des réflexions imbéciles.

Fais que chaque heure de ta vie sois belle. Le moindre geste est un souvenir futur.

Il vaut mieux escompter le pire. Nous n'aurons plus que de bonnes surprises.

Imprudentes et vaines réflexions que celles qu'inspire le malheur ! Pour méditer sagement, il faut des jours heureux.

L'absence de l'être aimé laisse derrière soi un lent poison qui s'appelle l'oubli.

L'ami de tout le monde n'est ami que de soi.

L'amour au masculin est singulier. Au féminin, pluriel.
J'aurais volontiers pensé le contraire.

L'argent mène à tout, à condition d'en sortir... beaucoup.

L'habit ne fait pas le moine, mais il fait l'homme du monde.

L'homme qui réclame la liberté, c'est au bonheur qu'il pense.

L'humanité masculine se répartit en deux groupes : sable ou falaise. La femme est toujours l'océan.

L'imagination la plus folle a moins de ressources que le destin.

L'insolence est l'arme des personnes bien nées.

La générosité n'est qu'une indifférence qui se donne des airs.

La mort, ce secret qui appartiendra à tout le monde.

Le style se juge comme le vin : il suffit d'avoir du goût.

Les trois ivresses : se sentir homme sur une femme, plante sous le ciel, néant dans la musique.

Ne crois pas que tu t'es trompé de route quand tu n'es pas allé assez loin.

Qu'est-ce que la mort ? Un mauvais moment à trépasser.

Quand on croit prendre parti, on est toujours, déjà, de parti pris.

Si tout le monde était heureux, personne ne le serait plus.

Un ivrogne disait :
De la naissance à la mort, la route est bien courte. Je la prolonge en zigzaguant.

Un jour par an, le Mardi gras par exemple, les hommes devraient retirer leur masque des autres jours.